
Avez-vous déjà remarqué les énormes efforts physiques que font les maniaques
de la distance? Ces mêmes efforts qui sont souvent proportionnels à la
déception de voir s’envoler la balle, loin, très loin dans les airs et
atterrir dans les bois ou un autre endroit hostile à tout golfeur.
Il y a bien sûr le fort sentiment de satisfaction qui
descend jusqu’au bas de la colonne vertébrale lorsque l’on frappe un coup de
départ de 250 verges ou plus en ligne droite! Mais la longue distance au
golf n’est pas toujours un gage de succès assuré si l’on n’est pas constant
comme nos vedettes de la télévision.
Il y a une alternative à la recherche de la distance qui peut permettre à
un golfeur moyen de «scorer» sans pour autant tourner
comme une toupie à essayer de «dévisser» la balle, pour la retrouver, plus
souvent qu’autrement sur une trajectoire non souhaitée, surtout sur des
allées étroites où une bonne stratégie s’impose.
Disons qu’un joueur moyen, dans la majorité des cas, est
plus habile avec ses fers qu’avec les bois. Nous dirons aussi, qu’avec un
fer 6, il atteint une distance de 150 verges (ce peut-être un fer 5 ou
autre).
Partant de cette base, il est devant une normale 4 de 400
verges. Il frappe un coup de départ avec son fer 6 à 150 verges. Ensuite, il
lui reste 250 verges à parcourir et il frappe encore 150 verges, toujours
avec son fer numéro 6. à son troisième coup, il n’est qu’à 100 verges du
fanion, donc, avec un cocheur d’allée, il envoie sa balle sur le vert et il
fait un roulé pour obtenir la normale. S’il fait deux roulés, il finira avec un boguey. Tout cela sans effort !
Si ce joueur fait des bogueys à tous les trous, il finira
sa partie avec une carte de 90 !
Facile, dira-t-on ! mais l’objectif est simplement de prouver
que la stratégie au golf l’emporte souvent sur le besoin de vouloir tout
défoncer. Jouer de finesse est peut-être moins spectaculaire, mais les
résultats sont souvent au rendez-vous.