Le bâton utilisé

Plus le bâton est long, plus la vitesse acquise « momentum » accroît la longueur de l’élan arrière, car l’arrêt de la montée prend plus de temps pour un bâton long que pour un bâton court. C’est une question de pesanteur. Par exemple, un bois 1 est plus pesant qu’un cocheur et, donc, mettra plus de temps à stopper sa course vers le sommet, ce qui augmentera d’autant la longueur de l’élan arrière. Autrement dit, le bois 1 est plus puissant qu’un cocheur pour ce qui est d’entraîner votre thorax vers l’arrière juste avant la transition.

La rotation du thorax

Plus la rotation de votre thorax est ample, plus votre élan arrière peut être long. La rotation du thorax, c’est la rotation des épaules indépendamment des hanches. C’est ce qu’on appelle le facteur « X » dans le jargon du golf. C’est le fait de pouvoir détacher ses épaules de ses hanches. Toute compensation pour une rotation insuffisante du thorax n’ajoute rien à l’élan, bien au contraire. Les compensations telles que le relèvement du tronc, le pivot inversé, l’angle de la colonne inversée ou le pliage des coudes au sommet de l’élan arrière ne font qu’augmenter le risque de mauvais impacts et de fautes techniques : coups calottés, coups gras, pelletage de la balle, coups tirés ou poussés, retour au-dessus du plan, perte d’équilibre, etc.

Deux choix s’offrent à vous : accepter vos limites en réduisant la longueur de l’élan arrière ou repousser ces limites. Comment? En suivant des cours de conditionnement physique pour le golf, de préférence sous la supervision d’un entraîneur certifié par TPI (Titlest Performance Institute).

Pierre Duchesne
Presto Golf inc